Tribunes
Nausée et désespérance
Le 07 octobre 2021
#Pédocriminalité « A ceux qui n’ont pas besoin de sauver leur vie… épisode 2
Entendre à nouveau à l’occasion de la remise du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (CIASE), sur toutes les ondes, comme dans tant d’autres occasions, tel un mantra, que les chiffres rapportés de victimes de violences sexuelles dans l’Eglise (330 000 depuis 1950) sont accablants, que c’est un choc, un séisme comme si une nouvelle fois tout un chacun découvrait l’ampleur de la pédocriminalité, de sa gravité, et celle du déni et de la loi du silence qui ont permis à tant de criminels d’agir en toute impunité.
S’entendre demander si cela nous surprend…, entendre jusqu’à la nausée des termes comme pédophilie, abus qui maquillent la réalité, subir à nouveau des débats sur la prescription et toujours les mêmes arguments d’une mauvaise foi confondante contre l’imprescriptibilité, alors que les témoignages recueillis par la commission Sauvé démontrent encore une fois à quel point tout s’oppose à ce que les victimes puissent porter plainte dans les délais imposés par la prescription ; à commencer par l’amnésie traumatique et par la faillite de toutes les institutions à les protéger, à leur offrir les soins nécessaires pour traiter leurs traumas. Subir les justifications et la propagande de ceux qui étaient acteurs et complices du système pédocriminel. Subir le silence abyssal du gouvernement,
Loi Schiappa, la protection de l’enfance en berne
Le 24 août 2018
Tribune publiée dans Le Journal du Dimanche le 19 août 2018
https://www.lejdd.fr/politique/tribune-loi-schiappa-la-protection-de-lenfance-en-berne-3736100
Après l'adoption définitive au Parlement du projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes le 1er août dernier, 100 signataires, associations, auteurs, militants et médecins dénoncent le statut quo que cette loi maintient selon eux. Le texte du gouvernement "ne protègera pas mieux les enfants", écrivent-ils. Les signataires critiquent également la "propagande" et les "attaques" du secrétariat d’Etat de Marlène Schiappa dont ils disent faire l'objet depuis plusieurs semaines en raison de leur opposition à cette nouvelle loi. Voici leur tribune.
Féminicides - Que vaut la vie d'une femme ?
Le 01 juillet 2021
Il est impératif que l'État mette tout en œuvre pour prévenir les Féminicides et lutter contre ce terrorisme patriarcal et misogyne. Nous sommes le 3 juillet 2021 et depuis le 1er janvier 2021, 59 femmes ont été tuées par leur conjoints ou ex-conjoints, 62 enfants sont orphelins dont 15 ont été témoins du meurtre de leur mère (source Féminicides par compagnons et ex).
Nous rendons hommage à ces femmes victimes de féminicides qui ont été massacrées par leurs conjoints ou ex-conjoints et nous transmettons tout notre soutien et toutes nos pensées à leurs enfants et à leurs proches endeuillés et traumatisés par leur mort atroce. article en pdf
Imprescriptibilité des crimes sexuels
Le 01 novembre 2016
À l'attention : du Président de la République, les membres du Gouvernement, et de tous les parlementaires.
Aux crimes exceptionnels, une réponse exceptionnelle : l’imprescriptibilité !
En réaction à l’affaire Bill Cosby où de nombreuses femmes victimes de l’acteur n’avaient pas accès à la justice, alors que d’autres ont pu y recourir, le gouverneur de Californie a ratifié le 28septembre 2016 une loi supprimant la prescription pour les crimes sexuels.